jeudi 2 juin 2016

SAS = Syndrome d'Apnée du Sommeil

La semaine n'est pas encore finie que déjà je peux affirmer qu'elle aura été intense...Plus qu'intense, je dirais même difficile, éprouvante, déstabilisante...

Tout a commencé lundi. J'avais rendez-vous à 10h45 à l'hôpital pour retirer un appareil d'enregistrement de l'apnée du sommeil (poylgraphe pour le terme technique). Je devais initialement le faire mi-avril en passant la nuit à l'hôpital mais j'avais finalement reculé, pas certaine de dormir correctement dans ce lieu inhabituel.
Revenons un peu en arrière...je ne sais pas si j'en avais parlé dans les articles précédents, mais j'imagine que vous voulez savoir comment en suis-je arrivée à devoir faire un test d'apnée du sommeil ? Tout est de la faute, ou grâce (je ne sais pas encore) à mon mari qui lors d'une visite de controle de mon asthme chez le pneumologue a évoqué la possibilité que je fasse de l'apnée du sommeil. J'étais très en colère qu'il fasse cette demande sans m'en avertir. Le pneumologue a alors trouvé celle-ci justifiée et après un court interrogatoire en a conclu que j'avais un fort risque de souffrir de SAS et m'a donc prescrit le test.
Je ne vous cache pas que j'en ai énormément voulu à mon mari, j'étais très en colère qu'on m'impose un examen médical que je n'avais pas demandé. Pour moi il était hors de question que je dorme un jour avec un appareil, que mes nuits soient désormais soumises à une machine. Mon papa souffre aussi de SAS donc j'ai pu voir de quoi il s'agissait.
Les semaines ont passées et finalement je suis allée faire cet examen.

Donc nous voilà lundi. La journée démarre mal pour des raisons stupides. Je pleure, je décide d'annuler ce rendez-vous. Je prends mon téléphone, je n'arrive pas à joindre le service...les heures passent...je me dis que je  ne peux pas planter comme ça un rdv pris depuis deux mois, que ce n'est pas correct...
Je décide donc d'y aller...

Une infirmière me reçoit et m'explique comment mettre l'appareil : une bande scratch sur la poitrine, une autour du ventre, un capteur sur le doigt, un boitier autour du cou et enfin un petit tube dans le nez.
Je dois le mettre à 22h30.

Le soir arrive, je mets mon attirail et je tente de dormir. Je dors mal mais je m'y attendais.
Le lendemain 6h, j'enlève tout et à 9h on retourne à l'hopital rentre le matériel.
L'infirmière me dit qu'il faudra plusieurs jours voire semaines pour avoir l'interprétation des résultats et que s'il y a quelque chose, le pneumologue m'appelera, qu'il n'attendra pas le rdv d'aout de bilan de mon asthme.

Nous sommes jeudi et à 10h30, le téléphone sonne (pour une fois je l'entends , ceux qui me connaissent savent que je suis difficilement joignable sur mon portable, toujours en silencieux...) et je décroche. C'est le pneumologue...
J'ai peur de ce qu'il va me dire...

Il m'annonce qu'il a étudié mes courbes et que c'est pas formidable : plus de 39 évenements par heure....ouch...Il m'explique que ce ne sont pas des apnées franches mais que quarante fois par nuit mon rythme respiratoire baisse énormément, trop, que c'est dangereux et que donc il va falloir m'appareiller...
Il me rassure en me disant que c'est un tout petit masque, et que cette prise en charge m'aidera à réguler mon asthme et m'aidera à perdre du poids...
et qu'on refera le point en août...

15h30, nouvel appel, la société d'appareillage qui viendra lundi m'apporter l'appareil...

C'est rapide...c'est étonnant..c'est déstabilisant..j'ai peur mais à la fois j'attends tellement de cette nouvelle prise en charge...

Demain je viendrai vous parler d'une autre nouvelle cette semaine...là je file...dormir...

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