lundi 13 juin 2016

belle...

Mon amour de mari me dit souvent qu'il me trouve belle...

Comment peut-on trouver beau quelqu'un qui est gros, gras....
Comment peut-on aimer quelqu'un hors normes ?
Comment peut-on accepter que l'autre nous trouve beau alors que nous même nous nous détestons ?

Mon petit mari je l'aime plus que tout au monde...Pour lui, pour nous, j'aimerai tout gommer de cette carcasse immonde...

Je t'Aime.....

dimanche 12 juin 2016

J-1

Ça y est nous y voilà...

Après presque deux ans d'attente, c'est demain le grand jour, le saut dans l'inconnu...5 jours d'hospitalisation afin de faire un bilan complet, d'essayer de comprendre pourquoi ces foutus kilos prennent le dessus sur ma vie...
Je l'ai su il y a 2 semaines. On m'a appelé un matin pour me proposer ces dates. J'étais heureuse, j'ai pleuré et à la fois j'étais déjà tellement inquiète...

La boule au ventre est là, la peur, la non-envie de laisser mes petits loups d'amour durant 5 jours...La séparation est difficile...

La peur de tomber dans un groupe façon "Obèses Anonymes"....
La peur du jugement; du regard des autres...

Je ne sais pas ce qui m'attend, j'ignore tout du déroulement de cette semaine mais je met quand même beaucoup d'espoir dedans, l'espoir qu'on trouve pourquoi je suis énorme...

jeudi 2 juin 2016

SAS = Syndrome d'Apnée du Sommeil

La semaine n'est pas encore finie que déjà je peux affirmer qu'elle aura été intense...Plus qu'intense, je dirais même difficile, éprouvante, déstabilisante...

Tout a commencé lundi. J'avais rendez-vous à 10h45 à l'hôpital pour retirer un appareil d'enregistrement de l'apnée du sommeil (poylgraphe pour le terme technique). Je devais initialement le faire mi-avril en passant la nuit à l'hôpital mais j'avais finalement reculé, pas certaine de dormir correctement dans ce lieu inhabituel.
Revenons un peu en arrière...je ne sais pas si j'en avais parlé dans les articles précédents, mais j'imagine que vous voulez savoir comment en suis-je arrivée à devoir faire un test d'apnée du sommeil ? Tout est de la faute, ou grâce (je ne sais pas encore) à mon mari qui lors d'une visite de controle de mon asthme chez le pneumologue a évoqué la possibilité que je fasse de l'apnée du sommeil. J'étais très en colère qu'il fasse cette demande sans m'en avertir. Le pneumologue a alors trouvé celle-ci justifiée et après un court interrogatoire en a conclu que j'avais un fort risque de souffrir de SAS et m'a donc prescrit le test.
Je ne vous cache pas que j'en ai énormément voulu à mon mari, j'étais très en colère qu'on m'impose un examen médical que je n'avais pas demandé. Pour moi il était hors de question que je dorme un jour avec un appareil, que mes nuits soient désormais soumises à une machine. Mon papa souffre aussi de SAS donc j'ai pu voir de quoi il s'agissait.
Les semaines ont passées et finalement je suis allée faire cet examen.

Donc nous voilà lundi. La journée démarre mal pour des raisons stupides. Je pleure, je décide d'annuler ce rendez-vous. Je prends mon téléphone, je n'arrive pas à joindre le service...les heures passent...je me dis que je  ne peux pas planter comme ça un rdv pris depuis deux mois, que ce n'est pas correct...
Je décide donc d'y aller...

Une infirmière me reçoit et m'explique comment mettre l'appareil : une bande scratch sur la poitrine, une autour du ventre, un capteur sur le doigt, un boitier autour du cou et enfin un petit tube dans le nez.
Je dois le mettre à 22h30.

Le soir arrive, je mets mon attirail et je tente de dormir. Je dors mal mais je m'y attendais.
Le lendemain 6h, j'enlève tout et à 9h on retourne à l'hopital rentre le matériel.
L'infirmière me dit qu'il faudra plusieurs jours voire semaines pour avoir l'interprétation des résultats et que s'il y a quelque chose, le pneumologue m'appelera, qu'il n'attendra pas le rdv d'aout de bilan de mon asthme.

Nous sommes jeudi et à 10h30, le téléphone sonne (pour une fois je l'entends , ceux qui me connaissent savent que je suis difficilement joignable sur mon portable, toujours en silencieux...) et je décroche. C'est le pneumologue...
J'ai peur de ce qu'il va me dire...

Il m'annonce qu'il a étudié mes courbes et que c'est pas formidable : plus de 39 évenements par heure....ouch...Il m'explique que ce ne sont pas des apnées franches mais que quarante fois par nuit mon rythme respiratoire baisse énormément, trop, que c'est dangereux et que donc il va falloir m'appareiller...
Il me rassure en me disant que c'est un tout petit masque, et que cette prise en charge m'aidera à réguler mon asthme et m'aidera à perdre du poids...
et qu'on refera le point en août...

15h30, nouvel appel, la société d'appareillage qui viendra lundi m'apporter l'appareil...

C'est rapide...c'est étonnant..c'est déstabilisant..j'ai peur mais à la fois j'attends tellement de cette nouvelle prise en charge...

Demain je viendrai vous parler d'une autre nouvelle cette semaine...là je file...dormir...

lundi 9 mai 2016

quand tout s'écroule...

09 mai 2016, 10h15...coup de tel du secrétariat de l'hôpital....J'espérais qu'on allait enfin me donner une date d'hospitalisation...

On m'en propose effectivement une...demain...
Impossible, je pars en formation cette semaine, je ne peux pas me libérer aussi vite...

J'explique qu'on m'avait parlé de juin. Elle me dit qu'il n'y a aucune place en juin.
Elle me dit qu'elle en a pour la première semaine de septembre...re-choc...non je ne peux pas...je démarre mon nouveau travail...impossible...

Et là, les larmes....la déception...la peine....
Voilà du coup presque deux ans d'attente réduits à néant....Ca ne se fera pas...

Elle me dit qu'elle va essayer de voir avec le médecin, mais sans garantie...

J'ai juste envie d'hurler...
Je suis donc condamnée à crever de douleur à cause de cette maladie....

lundi 2 mai 2016

le soir...

Chez moi les angoisses arrivent le soir...

Dans le noir, le calme de la maison, quand mes amours sont endormis..je peux alors laisser sortir ma souffrance...

Des fois la nuit, je pleure...
Des fois la nuit, je rêve....je rêve  que le lendemain tout cela n'est qu'un cauchemar...

Le réveil est d'autant plus douloureux...

samedi 30 avril 2016

chirurgie

Depuis quelques jours, la question de la chirurgie me trotte en permanence dans la tête...

Comment pourrais-je perdre mes 70kg de trop autrement ????
Je ne vois pas de solutions...

Mais même pour ça, j'ai la trouille, je suis peureuse, et je ne suis pas capable de franchir le cap...Même pour guérir je suis nulle;..

jeudi 28 avril 2016

interrogation d'enfant...

Ce midi, lors d'un trajet à l'école, le fils d'une de mes meilleures amies, 6 ans : "A. en fait pourquoi tu es grosse ?". D'habitude, j'aurai mal pris la question, mais là il me l'a posée d'une façon vraiment bienveillante et pas méchante du tout...
Je lui ai répondu que j'étais malade, que c'était du à une maladie, et que pour le moment on n'avait pas de solution pour guérir.
J'en ai parlé à mon amie qui m'a expliqué que cela le travaille depuis quelques jours et qu'il est inquiet...Il lui a demandé comment ça se passerait quand je serai "vieille" ?

Au delà de cette question, cela m'interpelle...

C'est vrai ça, comment je serai plus tard ?
Qui dit que ce plus tard je pourrai le vivre un jour ?
Qui dit que mes enfants auront la chance de voir leur maman vieillir à leurs cotés ?

Je ne veux pas mourir à cause de cette put* de maladie !!!!!!

Bordel de m**** elle me fait ch**** cette maladie et j'aimerai tellement pouvoir régler cela d'un coup de baguette magique...

Désolée je suis grossière, mais y a pas d'autres mots...